Château St-Ferriol
Château-fort de la fin du Moyen-Age dans le Sud de la France
Histoire du Château de Saint-Ferriol
Nous
connaissons relativement peu l'histoire du Château de Saint-Ferriol.
Les archives communales ont été en grande partie
brulées dans un incendie au début du 18ème
siècle, et tout ce qui pouvait en rester semble avoir été
délibérément détruit durant la Révolution
Française. Grâce aux rares archives restantes et
à certains indices architecturaux, nous pensons cependant
avoir une idée cohérente de l'histoire de la Seigneurie,
du village ainsi que du Château de Saint-Ferriol.
Certains bâtiments existaient sur le site actuel avant
1300, mais le Château principal se trouvait un peu plus
loin, sur une crête appelée Le Dent. Il semble être
tombé en ruine après la période Cathare.
C'est en accord avec une forte tradition locale, que l'actuel
Château fut construit à partir de pierres retirées
de l'ancien.
Grâce
à certains indices architecturaux, nous pouvons dire que
le bâtiment date d'environ 1570. Le style d'origine semble
être de la fin du Moyen-Age (ce qui n'est pas inhabituel
dans les environs, même pour une date aussi tardive). Les
barons de Saint-Ferriol participèrent aux guerres de Religion
peu de temps après avoir construit le Château et
il est fort possible que ce dernier ait été endommagé
durant ces guerres. Nous pensons qu'il fut complètement
rénové vers 1600, dans le style Renaissance.
Ce sont les actes notariés qui nous en apprennent le plus
sur les barons de Saint-Ferriol, constructeurs du Château.
Leur famille avait pour nom "de Plaigne" et leurs ancêtres
ont participés activement aux évènements
décisifs de la Croisade des Albigeois (Croisades Cathares).
L'un des rares documents subsistant est une lettre d'un exécuteur
testamentaire de l'un des barons de Saint-Ferriol. Elle est datée
de 1588 et s'adresse aux autorités locales. Il explique
ainsi que "François de Plaigne seigneur de Saint-Ferriol"
est mort au combat durant les Guerres de Religion. Il souligne
également que son château reste sans protection -
le fils aîné du baron n'ayant que cinq ans, il insiste
sur l'importance stratégique du Château qui se trouve
au cur de la zone où la guerre fait rage et demande
aux autorités locales d'y faire venir une garnison.
La famille de Plaigne s'éteignit dans le siècle
suivant. Par la suite le château passa de main en main,
sans jamais avoir été réellement rénové.
Il conserve par conséquent de nombreuses caractéristiques
datant de sa construction et c'est pourquoi il a été
inscrit comme Monument Historique à la fin du 20ème
siècle.
Ceci est un très bref aperçu de l'histoire du Château
de Saint-Ferriol. Plus de détails sont donnés ci-dessous
et représentent à peu près tout ce que nous
en connaissons. Il reste encore énormément de recherches
à faire.
Château de Saint-Ferriol - détails historiques
(Seigneurie, Village et Château)
Un
certain nombre de saints portaient le nom de Ferréol ou
Ferriol (Ferreolus "l'homme-de-fer"). Le village de
St-Ferriol dans l'Aude doit son nom à un tribun militaire
de Vienne (Dauphiné) qui fut probablement arrêté
et torturé par les Romains pour avoir accueilli chez lui
Saint-Julien de Brioude. Ferriol ayant refusé de persécuter
les chrétiens, il fut capturé et, malgré
les efforts de Dieu pour le sauver, décapité autour
de l'an 304. Sa fête est célébrée le
18 septembre. Il est cependant probable que son histoire ait été
inventée quelques siècles plus tard, comme tant
d'autres histoires de persécution, devenues très
populaires au Moyen-Age.
De nombreux villages en France sont appelés Saint-Ferréol
mais celui dans l'Aude est nommé Saint-Ferriol (reflétant
la prononciation occitane). Son emplacement est d'abord mentionné
en 1155 dans une archive ecclésiastique indiquant qu'une
église dédiée à Sanctus Ferreolus
existait sur le site. Il est cependant peu probable qu'il y ait
eu d'importants édifices à cet endroit: à
cette époque, les principaux hameaux de la région
se trouvaient à Le Dent (à l'Est), Moissan (au Nord-Ouest)
et à Granès (au Nord). Les bâtiments à
Le Dent et à Moissan ont disparu depuis même si les
sites sont encore connus. Au début du Moyen-Age, la région.
aurait été tenue par la famille de Niort (ou Aniort),
vicomtes du plateau de Sault, ou par leurs cousins, les Seigneurs
d'Albedun (aujourd'hui Le Bèzu). Ces familles ont toutes
deux sympathisé avec les Cathares à la fin du 12ème
et au début du 13ème siècle. En effet l'évêque
Cathare, Guilhabert de Castres, trouva refuge au Château
d'Albedun en 1226.
Après
la Croisade des Albigeois, les familles de Niort et d'Albedun
furent dépossédées en raison de leurs liens
avec les Cathares et leurs terres furent données à
la famille des de Voisins - Pierre de Voisins ayant été
lieutenant en chef de Simon de Montfort durant les Croisades.
Lorsque le Razès fut annexé par la France au 13ème
siècle, il devint nécessaire de défendre
la zone contre les rois d'Aragon. Tout en fortifiant les châteaux
locaux qui se trouvaient aux frontières entre les royaumes
de France et d'Aragon, les rois français mirent en place
des villages défensifs afin de protéger les vallées
vulnérables. Autour de 1300 une nouvelle bastide fut construite
près de Parahou. Elle reçue le nom de Saint-Louis
- en hommage au roi Louis IX, plus connu sous le nom de Saint-Louis
après sa canonisation par l'église catholique en
1297.
Sous le règne de Philippe Le Bel (successeur de Louis
IX), des bastides furent construites à Sainte-Julia, Saint-Ferriol,
Sainte-Eugénie et Saint-Juste.
Sainte-Julia,
Saint-Ferriol et Sainte-Eugénie semblent avoir fait partie
d'une seule et même seigneurie comprenant également
Laval (Laval Saint-Nazaire), Espinette et plus tard Granès.
Il en a été fait référence parfois
comme la seigneurie de Saint-Ferriol et parfois comme la seigneurie
de Sainte-Julia - tout cela dépendait certainement du lieu
de résidence du Seigneur. Le recteur de Saint-Ferriol (Rector
Sancti Ferioli) est mentionné dans des écrits en
1347, et la bastide ainsi que la paroisse en 1360.
Une branche de la famille de Niort s'établit dans la vallée
de Rebenty à un endroit connu sous le nom de Castelport
près de l'actuel Joucou, où elle possédait
un château depuis plusieurs siècles. Cette partie
de la famille adopta alors le titre de de Castelport, et c'est
l'un de ses membres - Guilhem de Castelport, qui construisit la
nouvelle bastide à Saint-Louis sur une terre appartenant
précédemment à la famille de Niort. Il est
probable que cette famille ait été également
engagée dans la construction des autres bastides de la
région. Les fiefs près d'Esperaza, Cals (actuel
Laval) et Saint-Ferriol comptaient parmi leurs biens, et il est
possible qu'ils ne formaient qu'un seul et même fief n'ayant
jamais été mentionnés de manière distincte
dans un même document.
En
1389, les co-seigneurs de Saint-Ferriol sont Hughes de Castelport
et Étienne Marty, seigneur de Voisins. A la fin du siècle,
Gaucerand de Marsa hérita de la propriété
de Hughes de Castelport, et la transmit à Jeanne de Castelport.
Celle-ci en vendit la plus grande partie à Jean de Castelport,
mais le fief de Saint-Ferriol et d'Espinet fut vendu à
Étienne Marty en 1393. Quelques années plus tard,
nous trouvons une description du Noble Antoine Martin comme étant
le Seigneur de Sainte-Julia. Antoine Martin avait une fille, Giraude,
mariée à Sicard de Plaigne, co-seigneur de Plaigne.
Sicard était le descendant d'une autre famille qui, tout
comme les familles de Niort et d'Albedun, fut dépossédée
en raison de ses liens avec les Cathares (deux d'entre eux en
effet furent engagés dans le massacre d'Avignonet en 1242,
puis membres de la garnison de Montsegur pendant le siège
de 1243-1244).
Sicard était déjà propriétaire de
fiefs à Saint-Louis. Nous présumons que c'est par
un héritage de sa femme que sa famille acquit la seigneurie
de Saint-Ferriol/Sainte-Julia. Leur fils, Guillaume-Arnaud est
décrit dans certains documents comme le Seigneur de Saint-Ferriol
ainsi que d'autres lieux. Guillaume-Arnaud eut deux fils. L'aîné,
Sicard, hérita des Seigneuries de Plaigne (près
de Belpech), Castrofizel et Marsa. Le second, Philippe, devint
seigneur de Saint-Ferriol, et la seigneurie resta dans la famille
du cadet, en passant de Philippe à son fils Guillaume-Arnaud
puis à Michel, né vers 1493.
Au
XIV ème siècle, le fief de Sainte-Eugénie
devint le fief "indivis" de Jean de Hautpoul, seigneur
de Granès et de Montazels (villages voisins), et de Michel
de Plaigne, seigneur de Saint-Ferriol et Sainte-Julia. C'est un
acte de 1522 qui confirme leur division. Une partie conserva le
nom de Sainte-Eugénie et fut attibuée au seigneur
de Saint-Ferriol, tandis que l'autre - apparemment sous le nom
de Robert Giraud resta la propriété des Hautpoul.
Le fief de Sainte-Eugénie comprenait un château
depuis longtemps tombé en ruine: le Château de l'Adent
(ou Château de la Dent). Nous pensons qu'il tient son nom
de la colline où il se dresse :la formation rocheuse ressemblant
à une dent, encore actuellement appelée Le Dent.
En 1632 il fut question qu'il soit l'objet d'un "assignat"
en faveur de Pierre de Voisins.
L'actuel
Château de Saint-Ferriol fut probablement construit par
Michel de Plaigne ou par son fils Arnaud-Guillaume. Un certain
"château" est mentionné dans un inventaire
réalisé en 1570 à la mort de Françoise
de Narbonne (femme de Michel et mère d'Arnaud-Guillaume).
D'après une légende locale, il fut construit à
partir de pierres apportées du château voisin, en
ruine: le château de Le Dent (Michel de Plaigne aurait probablement
acheté la ruine à cet effet).
One of the sixteen surviving canoniers
|
On the winter, the canoniers are
blocked up by specially made wooden plugs
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A
l'origine, le nouveau Château suivait un plan rectangulaire
avec un bastion à chaque angle afin d'assurer la possibilité
de tirs de couverture à partir de chacun des murs extérieurs.
Cela se vérifie aujourd'hui par la présence de canonnières
- successeurs des anciennes meurtrières. L'unique entrée,
l'entrée principale, aurait été la grande
porte de l'Est, non utilisée de nos jours. Les ardoises
de la toiture retrouvées dans la cour tendent à
suggérer qu'il y avait à l'origine un toit à
forte pente, augmentant la hauteur du Château d'environ
cinq mètres. Le style du Château de Saint-Ferriol
fait écho à une famille de grands châteaux
datant à peu près de la même époque.
En effet, certaines caractéristiques stylistiques pourraient
venir de la famille des de Rougier, barons de Ferrals, qui construisirent
un magnifique château non loin de là vers 1565.
De
Arnaud-Guillaume (châtelain également de Quillan),
la seigneurie de Saint-Ferriol - maintenant appelée "baronnie"
passa à son fils François de Plaigne. En 1584, François
épousa sa cousine Pierrette Le Roy de la Roquette - les
grands-parents maternels de Pierrette n'étant autre que
Michel de Plaigne et Françoise de Narbonne. François
pris une part active aux guerres de religions qui faisaient rage
dans la région, suppléant le Duc de Joyeuse à
l'occasion. Il fut mortellement blessé à la bataille
de Cruzy en 1586, laissant sa femme et ses jeunes enfants dans
un château sans défense en pleine zone de guerre.
Dans un document de 1588 où le Château de Saint-Ferriol
est décrit comme étant "fort et tenable",
une requête est faite aux soldats de le mettre en garnison.
La demande fut acceptée mais nous ne savons pas si le château
ne fut jamais attaqué. Il n'y a pas de preuves d'éventuels
dommages causés par la guerre, mais le fait que de grands
travaux furent entrepris peu de temps après suggère
qu'il le fût. Ces transformations changèrent un château-fort
de la fin du Moyen-Age en un confortable Château du début
de la Renaissance, à la mode à cette époque.
Le
fils aîné de François de Plaigne et Pierrette
de la Roquette, Barthélémy de Plaigne se maria à
Anne de Mauléon en 1610 mais mourut sans descendance. Cependant,
au dernier étage du Château, une étrange cheminée
porte encore des armoiries semblant représenter une combinaison
des armes de la famille de De Plaigne (probablement un château)
et de celles de la famille de Mauléon (un lion). Nous pouvons
y lire une inscription:
NOBLE ANNE DE MAVLEON + IN CALCEAT COR MEUM AMORE DOMINI: + 1630:
+ FERRANDUS: FECIT
Ce qui signifie
NOBLE ANNE DE MAULEON + L'AMOUR DE DIEU BRULE EN MON COEUR: +
1630: + FERRAND ME FIT.
Les mots IN CALCEAT COR MEUM AMORE DOMINI ressemblent fortement
à ceux du Stabbat Mater - prière de la Vierge Marie
pleurant la mort de son fils. Nous savons qu'une épidémie
particulièrement grave de peste fit des ravages dans la
région en 1629. Il est fort possible que les héritiers
de Barthélémy et Anne en soient morts, laissant
Anne sans enfants et trop âgée pour en porter encore.
Anne fit-elle un rapprochement entre la douleur maternelle de
Marie et la sienne, son chagrin lui inspirant cette inscription?
Nous ne saurons jamais vraiment. Dans tout les cas, cette branche
de la famille des de Plaigne s'éteindra après cette
génération, suivie de peu par la branche aînée
de la famille, dont les propriétés de Plaigne et
de la vallée du Rebenty (incluant Castelport) passeront
par mariage au Comte du Faure de Coustos.
Pierrette,
la veuve de François de Plaigne, se remaria en 1651. Son
nouveau mari, Sicard du Vivier de Sarraute, était l'un
des jeunes fils de Nicolas du Vivier, Seigneur de Sarraute, descendant
d'une branche cadette de la famille du Vivier. Sicard adopta le
style du Seigneur de Saint-Ferriol, et endossa le rôle de
régent du domaine tout comme celui de beau-père
pour le fils du défunt François de Plaigne, Barthélémy
de Plaigne. On fera référence par la suite au fils
et héritier de Sicard du Vivier et de Pierrette, Louis
du Vivier, comme étant le co-seigneur de Saint-Ferriol.
Il était après tout, par sa mère, l'arrière
petit-fils de Michel de Plaigne.
Jean Peyrat racheta les seigneuries de Saint-Ferriol et de Sainte-Julia
à Louis du Vivier. Il n'était apparemment pas au
courant que ce même Louis venait d'offrir (le 8 mars 1639)
la moitié de sa propriété à son fils
Henri pour son mariage avec Anne de Montfaucon, en accord avec
leur contrat de mariage.
Il
semble bien que Jean Peyrat (appelé encore Payrat d'Esperonnat)
pensait avoir acheté l'intégralité des deux
seigneuries, car dans les procédures juridiques qui s'ensuivirent
afin de déterminer le propriétaire légal,
Jean Peyrat affirme haut et fort avoir acheté les deux
propriétés alors qu'Henri affirme être le
plein propriétaire d'une des moitiés. Les conflits
juridiques se poursuivirent de longues années durant.
Finalement, la cour parlementaire de Toulouse favorisa Henri
du Vivier. La cour rendit son verdict probablement le 6 Octobre
1668 en déclarant la seigneurie de Sainte-Julia détachée
de la baronnie de Saint-Ferriol. Il fut accordé à
Pierre d'Esperonnat la Baronnie de Saint-Ferriol, incluant la
seigneurie de Laval, les fiefs de Moissan et d'Espinet ainsi que
les terres de Le Bac. Henri du Vivier reçut la seigneurie
de Sainte-Julia, et la forêt des Fanges "en priage"
(en partage) avec le Roi.
Le
12 Janvier 1665 - avant le verdict - Pierre d'Esperonnat était
déjà propriétaire du fief de Sainte-Eugénie,
acheté à Arnaud le Roi.
L'actuelle division administrative est encore en partie basée
sur le verdict de 1668: la commune de Saint-Ferriol inclut Moissa
et Espinet; les terres de Le Bac et Sainte-Eugénie bien
qu'appartenant avant à la seigneurie de Laval, appartiennent
maintenant à Saint-Ferriol et Espinet à Esperaza.
Sainte-Julia est une commune séparée, et la forêt
des Fanges se rattache actuellement à Quillan.
Quand
Louis du Vivier mourut dans la seconde moitié du 17ème
siècle, Henri du Vivier lui succéda et se fit appeler
Seigneur de Sainte-Julia. Lorsque Barthélémy de
Plaigne mourut sans héritier, la propriété
de la branche cadette des de Plaigne fut laissée dans les
mains des du Vivier et de la veuve Anne de Mauléon, présumée
détentrice du château de Saint-Ferriol. Lorsque celle-ci
mourut, ses biens passèrent à sa nièce, Marie
de Mauléon de Saint-Pol.
La Seigneurie de Saint-Ferriol passa de Pierre d'Esperonnes à
son fils Jean d'Esperonnes.
Lorsque
l'incendie de Quillan en 1714 détruisit toutes les archives
existantes sur place, Jean d'Esperonnes était le Châtelain
de Saint-Ferriol. De Jean, la seigneurie passa à François
d'Esperonnes et dans la génération qui suivit, à
un autre Pierre d'Esperonnes qui le détint jusqu'à
la Révolution. Après la Révolution, la propriété
fut apparemment vendue vers 1820 à Jean-Ange Michel Bonnaventure,
Marquis d'Ax, qui la revendit à Antoine Sournia en 1830.
Il en fut le propriétaire jusqu'à ce qu'il sépare,
vers 1870, la propriété entre ses deux fils, Étienne
et Pierre. Depuis cette époque, le château fut encore
et encore divisé par vente ou par héritage.
Le Château, ainsi que la terre attenante au château,
fut également divisé puis utilisé comme bâtiment
agricole de nombreuses années durant. Le bastion Nord-Est
fut utilisé comme carrière au début du 20ème
siècle, ses pierres étant prélevées
pour construire de nouvelles maisons dans le village. L'une des
fenêtres de la cour, datant de la renaissance, fut agrandie
afin de construire un passage permettant aux machines agricoles
de circuler. D'autres ouvertures de portes furent créées,
probablement au même moment. La plus belle et la plus fine
des six monumentales cheminées fut détruite, à
ce que l'on dit, pour la vente. Sa suppression causa énormément
de dommages a la structure du bâtiment: si l'un des piliers
de la cheminée fut laissé intact, le second dut
être entièrement reconstruit.
Les propriétaires actuels firent l'acquisition de la plupart
des sites du château en trois fois en 1999. Ces sites furent
répertoriés et inscrits aux Monuments Historiques
peu de temps après leur rachat.
Les armoiries de la famille de Plaigne.
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En 2011, nous avons découvert une version presque identique
des armoiries des de Plaigne dans un autre château (la Commanderie),
construit par la famille de Plaigne près du village de
Plaigne au 12ème siècle. Cela nous fournit une preuve
convaincante si ce n'est concluante que ces armureries se trouvent
être celles des de Plaigne.
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